A jeter au rébus
Il est des jeux désuets auxquels on aurait honte de continuer à jouer.
Le rébus, tiens ! Plus vieux plus ringue, tumeur. Stade terminal de la nazerie, pratiquement au niveau des osselets, du bilboquet ou du nain jaune... rangé au rayon des accessoires avec Mireille Mathieu et Jean-Pierre Mader.
Un rébus, c'est comme un coucher de soleil sur Lamotte Beuvron, un panari aux Canaries, un angiome au Jeu de Paume, une conne à Cannes (ah non, ça c'est toujours dans le coup).
On s'en fait un petit ?
Aujourd'hui j'ai bossé en studio avec le remplaçant de ma Titine adorée. Il est lent, inefficace, pétocheur, et un peu cucul sur les bords aussi, si on a une vision large et pratiquement totalitaire des bords. Entre deux causages dans le poste, je griffonnais sur des papiers aussi alertement que d'aucuns tapent sur des bambous et c'est numéro 1.
Petit à petit m'est venue une idée de rébus à la mormoilneu. Vous admirerez la précision chirurgicale du trait, et NON J'AI PAS GOMMé, ou alors juste un peu.
Il s'agit de trouver le titre d'une oeuvre immarcescible, belle comme le boulgour dans les mains fines et hennées de la femme de Toufick, comme la rosée qui perle à la feuille frêle du printemps, comme un bon gros concert de Rammstein... enfin, je m'éxcite, je m'égare, je m'excuse.
Ecce crobard, le premier qui trouve gagne un sacatarte (dans la gueule, bien évidemment).
Voili voilou !