Et puis l'amour
Je suis molle du blog, tu es mou du blog...
Y'a pas à dire, sans désir, point d'écrire.
Je vous ai raconté pourquoi j'ai ouvert un blog ? C'était début 2008.
Je voulais illuminer le monde et dévoiler la recette des nouilles au beurre.
Tu fais bouillir de l'eau salée, tu balances les nouilles dedans, quand c'est cuit, tu égouttes et tu sers avec une noix de Paysan Breton. C'est juste top toupet !
Non, je galèje, Nadège ! En fait, j'étais parvenue au terme (pas aux thermes, j'ai une salle de bain chez moi) d'une aventure amoureuse promise à la brièveté dès sa naissance pour des raisons que je ne dévoilerai pas (même si aux thermes, vaut mieux se déburquer).
Je suis aujourd'hui toujours en amitié avec le Monsieur qui a depuis trouvé la femme de sa vie, qu'elle est belle et intelligente et qu'ils se sont reproduits et que tout va bien et que j'aime à croire que je suis en amitié avec la dame aussi.
Toutefois, début 2008, j'étais pô bien. Nous avions une relation très épistolaire. Même si nous nous voyions dans la journée (en loucedé au début puisque j'étais toujours mariée), un rituel s'était installé.
J'écrivais un mail tous les soirs. Il pouvait être personnel, anodin, rigolard, déconnant, tragique, épidermique, furieux... et le lendemain, au réveil, je fonçais sur mon ordi. La réponse était arrivée dans la nuit. Un dialogue nocturne et quotidien qui a duré plus de 5 ans.
La bête humaine est prompte à s'accoutumer, s'habituer, elle prend des plis, des déliés...
Début 2008, plus de correspondant privilégié, je me suis trouvée en trop plein de mots. Je débordais de mots. Il fallait que je cause, que je dise, que je jacte, que je corresponde !
J'ai ouvert un blog. D'abord sur Skyblog, sur les conseils peu informés de ma fille. Bonjour !
Puis sur over-blog. Mieux !
J'y ai rencontré des fâcheux, des niais, des adorables, des que j'admire, des que je déteste, des malades, des cons, des sublimes, des touchantes...
Et puis l'amour.