Chez Tom et Walter
Je suis assise ce matin
Au café du coin
J'attends au comptoir
Que le barman me serve une tasse de café
Il ne la remplit qu'à moité
Et avant même que je puisse protester
Il regarde par la vitre
Quelqu'un qui va entrer
« C'est toujours un plaisir de vous voir »
Dis l'homme derrière le comptoir
A la femme qui est entrée
Et qui secoue son parapluie
Et je détourne le regard
Quand ils se saluent et s'embrassent
Je fais semblant de ne pas les voir
Et je me verse du lait
J'ouvre le journal
Il y a l'histoire d'un acteur
Qui est mort, il buvait
Jamais entendu parler de lui
Et je lis l'horoscope
Et je cherche les histoires drôles
Quand je sens un regard sur moi
Je lève la tête
Il y a cette femme dehors
Qui regarde à l'intérieur, est-ce qu'elle me voit ?
Non, elle ne me voit pas vraiment
Elle ne voit que son reflet
Et j'essaye de ne pas remarquer
Qu'elle soulève sa jupe
Et le temps qu'elle remonte ses bas
Ses cheveux sont tout mouillés
Oh, cette pluie, elle va durer
Toute la matinée... et j'écoute
Les cloches de la cathédrale
Et je pense à ta voix
Et à ce pique-nique de minuit autrefois
Avant que la pluie de vienne
Je termine mon café
Il est temps de prendre le train.
J'ai toujours adoré cette chanson.
Suzanne Vega > Tom's Diner (Live)
Autrement, on est allé voir Walter Mitty, Mac et moi. Remake d'un vieux film avec l'oubliable Danny Kaye. On n'est pas d'accord.
Il a adoré, moi, je n'ai vu qu'un spectacle de marionnettes vides qui s'agitent vainement dans de jolis paysages, avec une positivité américaine qui sent fort le glucose synthétique. Crois à tes rêves, la vie est belle pour qui ose... oui, mais n'est pas Franck Capra qui veut !