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Prise de Chou
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16 juin 2014

Audrey paye sa chatte

Si tu t'en fous plein les doigts quand tu te colles un tampon,

Si tu frises la soixantaine mais n'as qu'une ride sur laquelle tu t'assois,

Si, déguisée en pute, tu chevauches le dossier de ton sofa devant un Marc Dorcel à plein volume,

Si tu pètes et gargouilles à la moindre émotion,

Si ta baby sitter t'offre un gode qui susurre en boucle "Pense à ma chatte",

Si tu te fais lécher le roudoudou debout sur un banc par une star américaine,

Si tu arraches les tétons de ton partenaire avec les dents,

Si ton mec t'organise un flash mob ringard pour ton anniversaire,

Si ta mère a tué ton père...

Tu seras une femme, ma fille.

N'est pas Rudyard Kipling qui veut.

 

Collier_1891_rudyard-kipling

 

Réalisé avec les pieds par la dispensable Audrey Dana, dont le charme et la distinction ne sont pas sans évoquer le cri de la côte de porc en rut, ce navet cacophonique est au "Bal des actrices" ce que l'étron matinal de Youki est au macaron de chez Ladurée.

On y croise pourtant la fine fleur des actrices branchées. Je ne parle évidemment pas d'Isabelle Adjani qui a les doigts dans la prise depuis des décennies. Toutes ces donzelles surjouent à qui mieux pire, on dirait un ballet foutraque de batteurs électriques qui courent après une introuvable mayonnaise.

De rires, très peu, d'émotion aucune. Même quand l'une d'elle, en gros plan interminable, pleure en évoquant son père, pervers narcissique... pffff... qui n'a pas son pervers narcissique ? C'est la race d'homme à la mode ? Il te faut un pervers narcissique comme le dernier Guillaume Musso, comme le pékinois de Paris Hilton ? Le must have sur la wish liste de toute femme qui se respecte ?

J'ai eu un peu peur en voyant Vanessa Paradis, un squelette avec les dents du bonheur, c'est antinomique !

A l'inverse, Adjani ressemble à une baudruche gonflée à l'hélium. On craint de la voir exploser et filer vers le plafond en sifflant, puis voleter aux 4 coins de la pièce pour retomber, vide. Une vieille peau sur le parquet.

 

034518

 

Laetitia Casta est craquante, Alice Taglioni est une bombe anatomique, et le seul grain de réelle fantaisie dans cette immense et inutile roue à hamsters est fourni par Julie Ferrier. Cette fille est naturellement déjantée et sa folie "facile" rafraîchit au milieu de toutes ces outrances poussives.

A la place d'Alain Souchon, je serais chiffon. Audrey a torpillé le titre de sa jolie chanson.

"Sous les jupes des filles" Alain Souchon

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Commentaires
P
Ben vous vous taisez pas tant que ça, finalement, les filles, et c'est très bien comme ça ! ;-)
H
Je mets mon com à la suite parce qu'il répond globalement aux précédents. Taz a tout dit sur le sujet mieux que moi, parce que je ne saurai jamais ce que j'ai vécu au final , peut- être que j'ai été victime d'une mode sans le savoir lol , et peu importe , ce qui était important était ce que j'ai ressenti et vécu à ce moment là. Et que j'ai filé . Il y a une méconnaissance profonde de ce que c'est mais tout autant par ceux qui s'en servent que par ceux qui disent ne pas vouloir le galvauder. Et comment pourrait-il en être autrement puisqu'il n'y a rien de palpable, de quantifié, de concret. Je me dis simplement que si c'est à la mode puisqu'à te lire , ça semble être le cas, eh bien peu importe si cent c.nnes se l'attribuent pour justifier que leur mec les a plaquées, si ça peut en sauver une parce qu'elle aura envie de savoir ce que ça recouvre de façon sérieuse, et du coup arrivera un jour à se tirer. Et je ne pense pas qu'une mode va décrédibiliser un truc auquel personne ne croit déjà , à commencer par la victime lol. Celle-là, pendant et après, comme dit Taz , elle se tait. Mais finalement ,c'est pareil pour toutes les victimes, non ? la honte...<br /> <br /> <br /> <br /> "il suffit d'un rien pour le raviver" Ca a du être juste ça...lol
T
J'aime bien tes articles vachards ;o) <br /> <br /> Moi j'y ai eu droit. Au pervers narcissique. Le vrai de vrai. Pas juste le truc qui fait mode. Celui qui détruit, écrase et humilie. Tu manques tellement d'estime de toi que finalement, tu trouves presque normal d'être traitée comme ça. T'as eu l'habitude toute ta vie alors tu vois pas vraiment la différence. Lavage de cerveau, mon ami. Jusqu'à ce qu'à force (12 ans, quand même), tu ouvres les yeux. Parce que t'as réussi à faire 2 magnifiques bébé avec un monstre comme ça. Et que pour leur épargner de devenir comme leur mère, tu te barres fiça avec la progéniture sous le bras. Depuis, j'ai un peu de mal à en rire. Parce que j'aurais pas eu les filles, c'est par la fenêtre que j'aurais fini. Peut-être. Ou pas. J'aime trop la vie, je crois. Après 3 ans de coaching (qui m'a permis de mettre une pathologie sur le monstre de ma vie), le passé est bien bien derrière. Même s'il suffit d'un rien pour le raviver. C'était comme un poison. Un poison dans les veines. T'as toujours peur de recevoir un nouveau shoot... J'aurais préféré un désamour tout simple et tout con ;o)<br /> <br /> Je crois que ceux qui en ont vraiment connu un, finalement ils se taisent, c'est tellement un enfer et puis la honte aussi. De ne pas avoir vu le monstre tout de suite derrière les jolis traits...
P
PS. Le dernier com était pour Hélène, ça a vaguement merdé...
H
J'espère qu'aucune victime de PN, mais qui saura jamais qu'elle l'est ?, même pas elle , au point de finir par souhaiter avoir des vrais coups à montrer, et qu'est ce qu'elle donnerait pour être larguée, sauf que c'est justement le contraire, il ne lâche pas... ne passera lire ce qui est écrit ici. Ce serait comme lui rajouter une pelletée sur la tête. <br /> <br /> <br /> <br /> T'aurais écrit ça si ça avait été un violeur ou un homme qui tabassait , le père ?
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