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Prise de Chou
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28 mars 2015

Le denier du cul

Lette ouverte à Cristina Cordula, reine de la pampa fashion.

Ma Cricri d'amour,

Je te trouve très gironde comme gonzesse. Ton accent brésilero est choucard, ton oeil brille et cette lueur démontre que tu es meublée jusqu'en haut, ce qui n'est pas le cas de toutes les gisquettes qui zonent dans la mode. Ton élégance naturelle t'autorise les tenues les plus improbables, tu te collerais une balayette dans l'oignon que ça resterait chic - improbable, mais chic. Comme les djeunes et Jean Rochefort disent : tu pètes le swag, grave !

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Là, ma Cricri, c'était le positif, et positif il y a, si tu ne me crois pas, relis donc les lignes qui précèdent.

Maintenant, j'aimerais que tu expliques ton aversion pour les collants chair ! Que tu détestes les leggings, je peux comprendre, au vu des armées de boudins celluliteux moulés comme des Lepetit dans ces calcifs trop étroits, à l'évidence, pour leurs augustes derrières et leurs cuisses débortantes de générosité grumeleuse mal placée. Ou pis encore, ces leggings léopard sur la maigritude de l'anorexique fanatique, qui dessine délicieusement le renflement noueux d'un genou cagneux.

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Oui, ma Cricri, le legging, c'est souvent le mal, à part sur la déesse bombastique à qui tout va, tout vient et surtout le mâle qui ne rêve en la voyant que de va et vient.

Mais bordelakeu ! Pourquoi cette fatwa sur le collant chair ? Le collant cher, je suis d'accord, mais le collant chair ? Merde Cricri ! Y'en a des beaux, des qui brillent, des qui galbent, des naturels qu'on perçoit à peine, des qui feulent quand on les enfile, des doux  à l'épiderme... non, tu renies, tu rejettes, tu n'as de bontés que pour le denier sup.

Navrée, ma chérie, mais tes fashion faux-pas chair, c'est juste ridicule. Ca me rappelle je ne sais quel vieux con, dans les années 70 (Barjavel, je crois), qui partait en guerre contre les collants en général. Il disait que ces immondices empêchaient l'homme, et sa main, de trouver de la chaleur humaine entre les jambes des femmes dans le taxi du retour, après dîner.

J'étais très jeune alors et inflammable rapidement. J'écumais devant ma radio... remarque, aujourd'hui encore... mais il est mortibus le vieux con, pet à son âme !

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Bref, ma Cricri, je digresse, tu dis graisse... et tu déconnes. Le collant chair, c'est le bien. Et si tu n'es pas d'accord, et bien je t'emmerde, en toute amitié, bien sûr.

Veuille agréer, ma chère Cricri, l'expression de ma considération distinguée en collants chair.

 

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