Quand j'entends le mot culture, je sors mon parapluie
Hier, aux marches du Grand Palais, il y avait foule.
D'un côté, les visiteurs de la FIAC, dans un style très "Céline et Berluti vont à l'expo contempo".
De l'autre, la plèbe. Nous en étions, mon espousé et moi, curieux de découvrir l'expo Hergé. Mon espousé surtout car il est tintinophile. Il est phile de plein d'autres trucs, mais c'est assez privé comme information, vous me permettrez de rester discrète sur la question.
Parmi nous, des tas d'enfants, les yeux brillants d'impatience (dont une bonne partie avait l'air de s'en foutre, il faut l'avouer tout de même)
Ils ont du être déçus les pauvrets ! Ok, c'est de la BD, mais rien d'autre que des planches, des planches, des planches... on se serait cru à Deauville !
L'après-midi, après avoir essuyé un grain qui nous trempa comme des phos viets, nous décidâmes d'aller mirer le dernier opus de Tim Burton. Miss Peregrine et les enfants machins-trucs.
Je pense que les pauvrets navrés de l'expo Hergé étaient le coeur de cible de cette interminable aventure un rien poussive qui ne réveilla pas en moi l'enfant qui dort (il a un sommeil de plombage).
Je reste toutefois fascinée par la beauté d'Eva Green, l'intensité de son regard, sa plastique parfaite. Elle en est presque inquiétante.
Nous avons dans l'ouest des occupations tout aussi culturelles, mais plus locales, traditionnelles et artisanales.